Aucun agrément bancaire classique n’est exigé pour opérer comme courtier en ligne aux Pays-Bas, ce qui place DEGIRO dans une catégorie à part face à ses concurrents européens. La société, fondée à Amsterdam en 2013, s’est rapidement imposée comme l’un des principaux intermédiaires pour les investisseurs particuliers, tout en affichant des frais particulièrement bas.
Les plateformes de courtage telles que DEGIRO et Trade Republic concentrent aujourd’hui l’attention des investisseurs à la recherche d’outils simples, accessibles et économiques. Leur succès s’explique par une combinaison de tarifs agressifs, d’innovation technique et d’une forte expansion internationale.
DEGIRO et Trade Republic : deux acteurs incontournables du courtage en ligne
Sur le marché européen, deux courtiers sortent clairement du lot : DEGIRO et Trade Republic. Le premier, adossé à flatexDEGIRO Bank AG, dépasse les 3 millions de clients particuliers sur le continent et domine désormais le marché français en volume d’ordres exécutés. Le second, jeune acteur allemand, bouscule les codes grâce à une application mobile minimaliste et des prix défiant toute concurrence.
Certes, la concurrence existe, Boursorama, Bourse Direct, Saxo Banque, Interactive Brokers, XTB, eToro, EasyBourse, Yomoni, mais DEGIRO et Trade Republic séduisent particulièrement ceux qui veulent investir sans se ruiner et sans se perdre dans la complexité. Les attentes sont nettes : interface limpide, rapidité d’exécution, ouverture sur un vaste choix de places boursières internationales.
Si l’on détaille l’offre de DEGIRO, l’éventail est impressionnant : actions, ETF, obligations, produits dérivés et, depuis 2025, possibilité d’acheter directement des cryptomonnaies. Plus de 45 places boursières dans 30 pays, une assistance disponible en français, des frais de courtage au plancher, sans pénalité pour inactivité ni frais de garde ou de clôture. Que vous soyez débutant ou trader aguerri, la plateforme adapte son expérience à tous les profils.
Côté Trade Republic, la simplicité règne : ouverture de compte express, transactions depuis le smartphone, politique tarifaire limpide. Ces deux géants répondent à une demande croissante d’autonomie, en France comme à l’étranger. La course au meilleur broker continue, mais DEGIRO garde une solide avance sur le volume d’ordres, preuve d’un attrait qui ne faiblit pas.
Qui se cache derrière DEGIRO ? Origines, fonctionnement et positionnement
À Amsterdam, la naissance de DEGIRO ne doit rien au hasard. Derrière ce courtier, on retrouve d’anciens cadres de Binck, bien connus des investisseurs avertis. Leur but ? Révolutionner le courtage en ligne en Europe, d’abord sur les prix, ensuite sur l’accessibilité. Le projet prend forme dès 2008, mais c’est la fusion avec Flatex qui propulse la marque à une autre échelle. Aujourd’hui, plus de 3 millions de clients particuliers à travers l’Europe et une place de choix sur le marché français.
Mais DEGIRO n’évolue pas en solo. Son intégration à flatexDEGIRO Bank AG, banque cotée à la bourse de Francfort, lui apporte un socle réglementaire solide. Supervision de la BaFin (Allemagne), contrôle de l’AFM (Pays-Bas) et de la DNB (Banque centrale néerlandaise) : de quoi rassurer même les investisseurs les plus prudents sur la sécurité de leurs fonds.
La feuille de route est limpide. DEGIRO s’engage sur les points suivants :
- Des frais de courtage ultra-compétitifs
- Un accès à plus de 45 places financières dans 30 pays
- Une plateforme stable, aussi bien sur ordinateur que sur mobile
- Un service client qui répond en français
Le modèle vise large : du particulier novice au trader exigeant. Ici, pas de PEA, mais le compte-titres ordinaire (CTO) ouvre l’accès à une vaste sélection d’actions, ETF, obligations, produits dérivés, et désormais cryptomonnaies. Les retours sur DEGIRO courtier mettent en avant la transparence et la compétitivité, deux axes qui expliquent le succès rapide du groupe sur le continent européen.
Frais, plateformes et services : comment comparer DEGIRO et Trade Republic ?
Comparer DEGIRO et Trade Republic, c’est plonger dans deux univers qui ont dynamité les standards du courtage en ligne. Sur la question des frais, DEGIRO frappe fort : pas de frais d’inactivité, ni de garde ou de clôture. Pour un ordre sur Euronext Paris, il faut compter à partir de 2 €, et à partir de 1 $ pour les marchés américains. Attention tout de même : chaque place boursière étrangère entraîne 2,50 € annuels, et le taux de change s’élève à 0,25 %. Trade Republic reste agressif avec des ordres à 1 €, mais se concentre sur les marchés européens et américains.
Côté plateformes, DEGIRO propose un espace web robuste (Webtrader) et une application mobile complète, avec cotations en temps réel. Trade Republic joue la carte de l’ultra-mobilité, privilégiant une expérience épurée et rapide, très appréciée des jeunes investisseurs. DEGIRO va plus loin avec une académie des investisseurs et des webinaires, tandis que Trade Republic mise tout sur la simplicité d’utilisation.
Sur la diversité des actifs, avantage à DEGIRO : 45 places boursières dans 30 pays, une large sélection d’ETF à frais réduits, et l’ajout de la crypto (conservation par Tangany, exécution des ordres via Tradias). Trade Republic, lui, mise sur la facilité : actions fractionnées et automatisation des investissements via des plans programmés, deux fonctionnalités absentes chez DEGIRO. Aucun des deux ne propose de PEA : seul le compte-titres ordinaire (CTO) est à disposition.
Le service client DEGIRO se démarque par sa disponibilité en français, que ce soit par mail ou téléphone. Trade Republic privilégie le support sur mobile, mais la réactivité peut encore progresser si l’on en croit certains avis d’utilisateurs.
Ce qu’en pensent les utilisateurs et conseils pour bien choisir son courtier
Les retours d’expérience sont éloquents : DEGIRO séduit par ses frais réduits, la variété de ses marchés accessibles et une interface sans prise de tête. Sur Trustpilot, la note de 4,5 sur 5 (septembre 2025) parle d’elle-même : exécutions rapides, accès à 45 places boursières, assistance rapide en français. La presse spécialisée ne s’y trompe pas non plus : plus de 100 distinctions internationales, dont celles du Figaro et de Rankia, placent DEGIRO parmi les grands noms du secteur.
Toutefois, chaque investisseur a ses propres attentes. Certains regrettent l’absence de PEA, de plan d’investissement automatique (DCA) ou d’actions fractionnées. D’autres mentionnent le manque d’Imprimé Fiscal Unique (IFU), même si le rapport fiscal fourni reste assez complet. Les profils avertis trouvent leur compte dans la profondeur de l’offre : ETF à coûts réduits, produits dérivés, accès aux marchés asiatiques ou américains. Les débutants peuvent s’appuyer sur l’académie des investisseurs, même si l’absence de compte démo peut freiner les plus prudents.
Pour bien choisir son courtier, certains critères méritent d’être scrutés :
- La structure tarifaire : frais d’ordres, de change, frais annexes
- La diversité des actifs et l’accès aux marchés souhaités
- La qualité du support client et la disponibilité en français
- Les outils pédagogiques proposés par la plateforme
La sécurité des fonds reste un pilier : comptes clients séparés, garantie allemande jusqu’à 100 000 €. Prendre le temps d’analyser ses besoins, comparer les plateformes, consulter les forums et les témoignages s’impose plus que jamais. Le courtage en ligne vit sa plus grande révolution depuis des années. Et la prochaine vague d’innovation n’a sans doute pas encore révélé tous ses visages.
